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29-04-2024
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Doctrine Islamique : La Foi et le Caractère Inimitable du Coran (25-30)-L’annihilation circonstancielle des effets des lois naturelles. Le voyage nocturne
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 

Le voyage nocturne et l’ascension céleste du prophète :

   Annihilation circonstancielle des effets des lois naturelles.
  Le monde musulman célèbre aujourd’hui la nuit du voyage nocturne et de l’ascension céleste du prophète, paix et bénédictions sur lui. C’est une occasion pour étudier, à la lumière des réalités de la foi, l’aspect de la volonté divine d’annihilation circonstancielle des effets des lois naturelles.
  Au vu des lois universelles, notamment celles régissant le mouvement et la vitesse ainsi que celles qui régissent tout ce qui concerne l’être humain en général, le phénomène du voyage nocturne et de l’ascension céleste du prophète, paix et bénédictions sur lui, constitue un défi à ces lois. En effet, le fait que l’envoyé de Dieu soit transporté de nuit de la Mecque vers la mosquée de Jérusalem, puis entreprenne une ascension des cieux jusqu’au ‘Lotus de l’extrême limite’ et revienne à son point de départ alors que sa couche est encore tiède, relève de l’annihilation des effets des lois universelles. C’est ainsi que Dieu Tout Puissant dit :

(Gloire et Pureté à Celui qui, de nuit, fit transporter Son serviteur (Mohamed), de la mosquée ‘Al-Haram’ (La Mecque) à la mosquée ‘Al-Aqsa’ (Jérusalem) dont Nous avons béni l’alentour, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C’est Lui, vraiment, qui est l’Audient, le Clairvoyant. )

(Coran, sourate 17, le voyage nocturne, premier verset).

  Lorsque Dieu Tout Puissant dit : « Gloire à Celui… », Cela signifie que Celui à qui le Coran fait référence, n’est pas assujetti aux lois universelles. En d’autres termes, c’est le Législateur lui-même qui a annihilé les effets de Sa loi. En tant que Législateur qui a instauré la loi du mouvement, dans le contexte du voyage nocturne et de l’Ascension céleste de Son prophète, Dieu Tout Puissant a annihilé les effets de cette même loi. Cette Décision divine a ainsi permis au prophète, paix et bénédictions sur lui, de voyager de nuit de la Mecque vers Jérusalem, puis de Jérusalem, d’effectuer l’ascension des cieux jusqu’au ‘Lotus de l’extrême limite’. Ces deux étapes constituent un phénomène qui échappe aux effets des lois universelles. C’est ce qu’on appelle un miracle, c'est-à-dire un fait extraordinaire, mais que la raison peut accepter du simple fait que c’est l’œuvre du Créateur de l’univers. Ce Maître de l’univers a le pouvoir de dire pour une chose : « Sois ! » et la chose est. Il a ainsi choisi de faire transporter Son prophète sur une monture appelée le ‘’Bouraq’’, de La Mecque à Jérusalem, comme Il avait auparavant choisi de le faire voyager normalement comme n’importe quel autre mortel, de La Mecque vers Médine, l’obligeant à quitter sa ville natale de nuit et se diriger vers la côte, se cacher trois jours durant dans la grotte de ‘Tour’ sous la conduite avisée d’un guide qu’il choisit pour son expérience plutôt que pour sa loyauté, conscient du fait que sa tête avait été mise à prix et valait cent chameaux à celui qui le ramènerait, mort ou vif. Par une sagesse qui Lui est propre, dans l’épisode du voyage nocturne et de l’ascension céleste, Dieu Tout Puissant choisit de le faire voyager en annihilant les effets des lois universelles, de la Mecque vers Jérusalem, puis de Jérusalem vers les cieux, alors que pour son Hégire, Il lui choisit de voyager comme n’importe quel autre mortel de La Mecque vers Médine.

Différence entre les lois et l’annihilation des effets des lois :

  Il convient tout d’abord de faire la différence entre les lois et l’annihilation des effets des lois. C’est ainsi que l’ensemble des miracles propres aux prophètes consistent à défier les lois universelles, car en envoyant un prophète muni d’une doctrine pour une communauté, Dieu Tout Puissant lui fait dire : « Je suis l’envoyé de Dieu. » et sa doctrine comporte des prescriptions et des proscriptions.
  Cette idée nécessite un développement très précis : les religions d’origine terrestre ne comportent pas de doctrines, et ne connaissent pas l’interdit et l’illicite ‘’haram’’ ; elles n’exigent qu’une certaine allégeance de l’adepte ; et l’allégeance est une attitude tout ce qu’il y a de plus simple. On entend dire que telle religion en Inde unit neuf cent millions d’âmes, et telle autre deux cent millions. Cette appartenance à une religion d’origine terrestre est aisée et ne comporte aucun culte ; elle consiste en incantations, en gestuelles et en postures dénuées de sens, communément appelées rituels. Le rite n’a pas de sens alors que le culte a un sens. Voyons comment il apparaît dans le coran.

( Prélève de leurs biens une aumône par laquelle tu les purifies et les bénis ; et prie pour eux ; ta prière constitue une quiétude pour eux… )

(Coran, sourate 9, le repentir, extrait du verset 103).

(... Le jeûne vous a été prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés ; ainsi atteindrez-vous la piété. )

(Coran, sourate 2, la génisse, extrait du verset 183).

  Le coran indique que le motif du jeûne est la piété, et celui de l’aumône est la purification et la bénédiction. Mais qu’en est-il du pèlerinage ? Le coran précise :

( … Afin que vous sachiez que vraiment, Dieu sait tout… )

(Coran, sourate 5, la table servie, extrait du verset 97).

  Quant à la profession de foi sur les lèvres d’un individu, elle a pour motif la cessation de commettre les interdictions et les choses illicites. La prière légale, elle, a pour motif la préservation du lien (avec Dieu), comme le souligne l’extrait suivant :

( … Et accomplis la prière ; en vérité, la prière préserve de la turpitude et du blâmable ; et le rappel de Dieu…)

(Coran, sourate 29, l’araignée, extrait du verset 45).

  C’est ainsi que nous autres musulmans possédons des cultes motivés par l’intérêt de la création. La doctrine est intégralement justice, elle est toute miséricorde, entièrement vouée à l’intérêt, et globalement sagesse. C’est ainsi que toute action qui nie la justice est entachée d’iniquité ; toute action qui sort de la sphère de l’intérêt devient nuisance, et toute action qui rejette la sagesse devient son opposée. Toutes ces actions n’ont rien de commun avec la doctrine, mêmes si elles peuvent faire l’objet de mille et une interprétations.

Les miracles accomplis par les prophètes :

  Il y a une idée très importante dans le phénomène de la prophétie. Chaque fois que Dieu Tout Puissant a envoyé un prophète muni d’une doctrine dans laquelle figuraient des interdictions et des proscriptions, elle était rejetée par les gens, tel celui qui s’adonnait à l’adultère, phénomène interdit par la doctrine. Cette dernière entrant en conflit avec les désirs des gens, la première réaction, et la plus simple de la part de la communauté, consiste à traiter le prophète de menteur, comme le souligne l’extrait suivant :

( … Et ceux qui mécroient disent: ‘tu n’es pas un messager’… )

(Coran, sourate 13, le tonnerre, extrait du verset 43).

  Comment donc Dieu Tout Puissant doit-Il attester que ce prophète est bien Son envoyé ? Le seul moyen efficace est de lui faire contrecarrer les lois universelles ; et ainsi, concernant le prophète Abraham, Dieu Tout Puissant a permis à ses détracteurs de se saisir de lui alors qu’Il pouvait les en empêcher ; Il leur a permis de préparer un grand brasier alors qu’il pouvait l’éteindre au moyen de pluies torrentielles ; bien au contraire, il leur permit de s’emparer du père des prophètes, de préparer le brasier, et même de l’y jeter. Cependant, Il suffit à Dieu de commander :

( … O feu ! Sois fraîcheur salutaire pour Abraham ! )

(Coran, sourate 21, les prophètes, extrait du verset 69).

  Le fait pour ce grand prophète de sortir indemne du brasier, sans aucune brûlure, est l’attestation divine destinée aux hommes qu’il est bien Son envoyé. C’est ainsi que les miracles des prophètes constituent bel et bien des attestations divines destinées aux communautés pour lesquelles ils ont été choisis, certifiant qu’ils sont vraiment des messagers de Dieu. C’est pourquoi Dieu Tout Puissant a permis à Ses envoyés de défier leurs détracteurs au moyen de miracles. Le simple fait que le prophète soit infaillible, son miracle doit nécessairement contrecarrer les lois universelles.
  D’autre part, il existe une différence fondamentale entre le miracle et la préscience des phénomènes scientifiques dans le coran et la tradition du prophète (sunna) ; la volonté divine fait que, de façon circonstancielle, le miracle n’obéit à aucune loi terrestre, il constitue une entorse aux lois universelles alors que la préscience des phénomènes scientifiques est une annonce de phénomènes scientifiques à venir au cours des siècles suivants.
  En commençant Son verset par: « Gloire à Celui… », Dieu Tout Puissant informe que ce qui va suivre n’obéit à aucune loi universelle connue.

( Gloire et Pureté à Celui qui, de nuit, fit transporter Son serviteur (Mohamed), de la mosquée ‘Al-Haram’ (La Mecque) à la mosquée ‘Al-Aqsa’ (Jérusalem) … )

(Coran, sourate 17, le voyage nocturne, extrait du premier verset).

Le miracle du prophète Mohamed est le coran, et c’est un miracle continu :

  Dans le monde actuel qui connaît le progrès de l’humanité, même sans contrecarrer les lois universelles, la création constitue en elle-même le plus grand miracle. Avec les progrès scientifiques, il n’est plus besoin de contrecarrer les lois universelles pour se rendre compte que le monde constitue en lui-même un miracle. Par contre, dans les temps anciens où prédominaient l’absence de savoir et le déficit des sciences, la prophétie nécessitait le contournement des lois universelles. C’est ainsi que le prophète Moïse, paix sur lui, en usa à diverses reprises, comme le précisent les versets :

( Il jeta son bâton, et voila que c’était un serpent évident ; et il sortit sa main, et voila qu’elle était blanche (éclatante) aux yeux des assistants. )

(Coran, sourate 7, Al-a’raf, versets 107 et 108).

  C’est ainsi que Salih, le prophète du peuple des Thamud, fit surgir devant sa communauté une chamelle du pan rocheux de la montagne. De tels miracles sensoriels accomplis par les prophètes constituent une attestation divine destinée aux hommes, attestation certifiant qu’il s’agit bien d’un envoyé de Dieu, d’un prophète, et qu’il est sincère. Telle est la philosophie du miracle. Le miracle du voyage nocturne et de l’ascension céleste, lui, est propre au prophète Mohamed, paix et bénédictions sur lui. Personne ne l’aperçut au cours de ce transfert, mais ses détracteurs se rendirent compte de sa sincérité, car il décrivit Jérusalem qu’il n’avait jamais visitée auparavant, il décrivit les caravanes qui étaient en chemin alors qu’il n’en possédait aucune information ; et lorsque celles de La Mecque parvinrent à leur destination et que les Mecquois eurent vérifié ses dires, les descriptions du prophète, paix et bénédictions sur lui, concordaient parfaitement avec la réalité de ces caravanes.
  Il ne faut pas perdre de vue le fait que les miracles ‘sensoriels’ accomplis par les prophètes et les envoyés de Dieu ont été constatés de visu par leurs communautés, et que ces dernières y ont cru. Cependant, de tels miracles sont pareils à la brillance d’une allumette qui s’allume, brille, puis s’éteint. De même, le miracle a lieu, il étonne, puis ses effets disparaissent, et ne persiste que son souvenir auquel les uns croient et les autres ne croient pas. Par contre, concernant le prophète de l’islam, paix et bénédictions sur lui, le simple fait qu’il soit le sceau des prophètes et des messagers de Dieu, envoyé à toute la création ; le simple fait que son Livre soit le sceau des Ecritures, destiné à toute la création, le miracle sensoriel n’est plus suffisant comme attestation ; le miracle doit être continu. Et ainsi, le bâton qui devient serpent a été un phénomène propre à une époque, un phénomène passé et révolu dont ne persiste qu’un souvenir que le croyant reconnaît comme authentique, et que le mécréant réfute. Concernant le prophète de l’islam, paix et bénédictions sur lui, en tant que sceau des prophètes venu avec un Livre considéré comme le sceau des Ecritures, il nécessite un miracle continu, permanent : c’est la préscience des phénomènes scientifiques à venir.

Le miracle et la préscience des phénomènes scientifiques :

  Le coran a fait référence à des phénomènes qui n’ont été découverts et observés que plus de mille ans plus tard. Lors de l’envoi d’un vaisseau spatial habité vers la lune dans les années soixante dix, alors que la fusée avait quitté les couches supérieures de l’atmosphère, le commandant de la mission s’écria, et l’un des plus grands astrologues musulmans entendit cette remarque: « Nous sommes devenus aveugles ! » Il avait les yeux ouverts, mais il ne voyait rien. Que s’était-il passé ? La vision était normale depuis le décollage de la terre, mais que s’était-il passé une fois la couche atmosphérique dépassée ? En fait, le phénomène de réfraction de la lumière n’était plus possible, parce que, lorsque la lumière solaire composée de photons vient heurter les particules d’air et autres poussières de l’atmosphère, les photons sont renvoyés de particule à particule, ce qui aboutit au phénomène de la visibilité, même si la source lumineuse (le soleil) n’est plus visible, comme par exemple dans une chambre ou n’importe quel endroit à l’abri du soleil, mais dans lequel on peut apercevoir toutes les choses qui y sont présentes. D’où provient donc cette lumière qui permet de voir sans une source directe de lumière ? Elle provient d’une interaction des photons de lumière qui percutent toutes les particules de l’atmosphère et se propagent dans toutes les directions. C’est ce qu’on appelle dispersion de la lumière. C’est pour cette raison que lorsque le chef de mission spatiale s’est trouvé face à une obscurité complète après avoir dépassé les couches de l’atmosphère, il s’est écrié : « Nous sommes devenus complètement aveugles ! Nous ne voyons plus rien ! »

  Ouvrons maintenant le noble coran qui a été révélé il y a quatorze siècles de cela ; Dieu Tout Puissant y dit :

( Et si Nous ouvrions pour eux une porte du ciel, et qu’ils puissent y monter ; ils diraient : ‘Nos yeux sont vraiment voilés ; nous sommes plutôt des gens ensorcelés ! )

(Coran, sourate 15, al-hijr, versets 14 et 15).

  Le fait que des versets coraniques fassent référence à une réalité scientifique qui n’est découverte que mille quatre cents ans plus tard s’appelle préscience des phénomènes scientifiques à découvrir dans le futur ; ‘miracle’ qui ne contredit nullement les lois universelles, mais va de pair avec elles, sauf qu’il les annonce des siècles avant leur découverte et leur observation. Quant au miracle tout court, il défie momentanément et de façon circonstancielle (le temps de la prophétie) ces mêmes lois. La préscience des phénomènes scientifiques constitue ainsi un phénomène précurseur, un signe anticipant la découverte d’une loi relative à une découverte scientifique.

L’univers constitue un des miracles de Dieu Tout Puissant :

  Considérons le sujet suivant: les miracles de tous les prophètes, phénomènes qui ont défié les lois universelles, dont le voyage nocturne et l’ascension céleste, vont à l’encontre des lois naturelles. Cependant, dans le monde actuel et après que l’homme ait découvert et compris les lois universelles, son développement intellectuel a fait qu’il est devenu plus apte à considérer l’état actuel de l’univers comme étant lui-même un miracle. Tout le monde sait aujourd’hui qu’il existe une petite puce de moins de trois millimètres qui contient des centaines de milliers de données, l’équivalent de centaines d’ouvrages. Comment un objet aussi minuscule peut-il contenir les données de tous ces ouvrages ? C’est le fait du développement actuel, et de la même manière, l’univers lui-même s’avère être un miracle.
  Lorsqu’on sait qu’un simple cheveu constitue en lui même un système composé d’une veinule, d’une artériole, d’un nerf, d’un muscle, d’une glande sébacée… et qu’au niveau de la zone auditive de l’encéphale, il existe un système différentiel de perception des sons par les deux oreilles de l’ordre du mille six cent vingtième de seconde, on se rend compte que ce sont autant de miracles. De même si quelqu’un prend place dans un avion moderne, c’est presque l’équivalent d’une petite cité volante avec des sièges moelleux qui peuvent devenir des lits très confortables pour dormir, avec une nourriture très diversifiée, des boissons, et même des divertissements offerts par diverses stations émettrices, sans oublier la toile internet alors qu’on peut lire dans le saint coran :

( Et les chevaux, les mulets et les ânes, pour que vous les montiez… )

(Coran, sourate 16, les abeilles, extrait du verset 8).

  Alors qu’aujourd’hui, on prend l’avion, et la différence est de taille ! Mais le verset continue :

( Et les chevaux, les mulets et les ânes, pour que vous les montiez et pour l’apparat… )

(Coran, sourate 16, les abeilles, extrait du verset 8).

  Et parce que ce coran est la Parole de Dieu, et le fait que Dieu soit au courant de ce qui a été, de ce qui est, de ce qui sera, et de ce qui n’est pas, s’il venait à être, comment il serait, Dieu Tout Puissant continue le verset :

( … Et Il crée ce que vous ne savez pas. )

(Coran, sourate 16, les abeilles, extrait du verset 8).

  Cette fin de verset intègre dans la liste des moyens de transport la fusée, l’avion, l’aéroglisseur, le yacht, le train, la voiture, et tous les autres moyens à venir, car ce sont les paroles du Créateur de l’univers qui annonce au moyen d’une préscience d’un phénomène scientifique, un phénomène à venir. Si le verset s’était contenté d’énoncer les chevaux, les mulets et les ânes, il n’aurait pas suffi comme Parole de Dieu, car la Parole de Ce Créateur est complétée et prévoit à l’avance :

( … Et Il crée ce que vous ne savez pas. )

 

(Coran, sourate 16, les abeilles, extrait du verset 8).

Le premier miracle de notre prophète :

  Tout le monde aujourd’hui connaît la grande station spatiale internationale, et chacun connaît l’agence spatiale numéro un dans le monde. Cette agence a publié la photo d’un phénomène semblable à une rose rouge avec tout ce que ce terme recèle de signification. Il s’agit d’une explosion dans l’espace, semblable à une rose de couleur rouge foncé avec de petites feuilles vertes lumineuses, et avec un calice bleu au milieu. En fait, ce n’est pas une rose véritable, c’est l’explosion d’une étoile nommée l’œil du chat, éloignée de nous de trois mille années lumière.   Si on ouvre le coran, on lit dans le verset suivant :

( Et quand le ciel se fendra et deviendra alors comme une rose rouge. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? )

(Coran, sourate 55, Le Clément, versets 37 et 38).

  C’est une chose extraordinaire que la découverte récente d’un phénomène soit mentionnée dans un verset révélé mille quatre cents ans auparavant. C’est ce qu’on appelle une préscience de phénomène scientifique, et c’est ce qui fait que le principal miracle du prophète, paix et bénédictions sur lui, est le don divin de préscience des phénomènes scientifiques qu’Il lui a attribué. Il existe en effet de nombreuses références à des réalités scientifiques récemment découvertes, que le coran a évoqué mille quatre cents ans auparavant.

Quelques preuves attestant le statut du prophète :

1 - L’instruction donnée de ne pas trancher la tête de l’animal sacrifié :

  J’espère que j’ai réussi à vous faire distinguer entre le miracle tout court et la préscience des phénomènes scientifiques ; le premier subissant les conséquences d’une suspension momentanée des effets des lois universelles, et le second se présentant comme une référence anticipant la découverte d’un phénomène scientifique. Le coran a annoncé de tels phénomènes scientifiques plus de mille ans avant leur découverte.
  Un des exemples les plus clairs sur ce sujet est l’injonction du prophète à ses compagnons de ne pas trancher la tête d’un animal sacrifié. Pourquoi donc a-t-il donné cette instruction ? Vous et moi avons bien sûr la certitude que ce n’est pas de son propre chef qu’il a décidé de le faire, qu’elle n’est ni le résultat de sa culture ni des données de son temps et de son environnement, mais bien d’une révélation inspirée qui lui fait dire qu’au moment du sacrifice d’une bête, il ne convient pas de lui trancher la tête, mais de la laisser attachée au corps. Les découvertes scientifiques ont en effet montré qu’en tant qu’organe noble du corps dont dépend la vie, le cœur possède son propre système électrique et assure les battements grâce à ce système autonome du reste du corps. C’est le même cas pour un hôpital où s’effectuent des opérations à cœur ouvert. Il n’est pas concevable que cet hôpital dépende du réseau électrique commun pour fonctionner alors qu’un malade est sur la table d’opération, et sa vie liée à un cœur artificiel qui remplit le rôle de l’organe objet de l’opération chirurgicale. Si la source d’énergie venait à s’arrêter, c’est la mort assurée pour le malade. C’est pour ces raisons qu’il n’existe sur terre aucun centre hospitalier qui ne possède pas son propre générateur électrique. Nous savons tous que les opérations les plus délicates sont celles qui concernent le cœur, lorsque six heures durant, les médecins sont à l’œuvre pour changer une valve cardiaque alors que le corps dépend d’un cœur artificiel ; s’il y a panne d’électricité, le malade est condamné.
  Ainsi, tout centre médical appelé à effectuer des opérations à cœur ouvert nécessite un générateur électrique propre.
  Revenons à l’organe cardiaque. C’est l’organe le plus délicat du corps humain ; s’il cesse de battre, c’est la mort de l’individu, et c’est pour cette raison qu’il possède son propre système électrique et génère lui même les instructions pour continuer à battre. Ce qui est étonnant, c’est que pour plus de sécurité, il existe un deuxième centre en cas de panne du premier centre, et il y a même un troisième centre qui prend le relais en cas de panne du deuxième. Ce système est chargé de réguler les quatre vingt battements par minute qui constituent la normale. Lorsque de temps en temps un individu prend son pouls, il se rend compte que le cœur bat à un rythme plus élevé, de cent trente ou cent quarante battements par minute ; si l’individu est en train de courir, les battements atteignent cent soixante battements par minute, et en cas d’effort soutenu, ils atteignent cent quatre vingt battements par minute alors que le rythme normal est de quatre vingt battements par minute. D’où proviennent donc les rythmes accélérés ? Il existe un mécanisme très complexe qui, pour être compris nécessite l’exemple que je vais vous donner: considérons un individu qui marche sur un chemin. Il aperçoit un serpent. La scène devient une perception enregistrée par la rétine de l’œil. La rétine ne décrypte pas cette perception à son niveau ; elle se limite à la transmettre à la zone du cerveau spécialisée dans la perception visuelle. L’image y est analysée et décryptée à la lumière de dossiers emmagasinés relatifs au serpent. Ces dossiers contiennent toutes les connaissances acquises sur le serpent, soit de la part d’une grand-mère, soit d’autres sources orales ou écrites, soit des serpents aperçus empaillés. L’idée principale retenue est que la morsure du serpent est mortelle. C’est donc le dossier serpent enregistré et préservé dans le cerveau qui a permis l’interprétation d’une image enregistrée par la rétine de l’œil. En tant que siège central du système nerveux, le cerveau sait qu’il y a danger de mort. Il contient un petit organe appelé glande pituitaire du poids d’un demi gramme qui contrôle les autres glandes. La glande pituitaire envoie un signal hormonal aux glandes surrénales les informant du danger et leur donne instruction pour y faire face. Ces dernières réagissent en transmettant immédiatement cinq ordres distincts :
  La première instruction est destinée à augmenter les pulsations cardiaques à cent quatre vingt, car il y a problème; il y a un danger qui nécessite un effort. Chaque fois qu’il y a un danger, les pulsations augmentent, et dans l’effort physique sportif, si les pulsations cardiaques n’atteignent pas cent quarante, cet effort sportif ne sert à rien. Les pulsations cardiaques augmentent également lors de l’escalade de marches, dans la course, ou lorsqu’un individu prend peur. Donc, le premier ordre concerne l’augmentation des pulsations cardiaques à cent quatre vingt. Un deuxième ordre est donné aux poumons pour augmenter la fréquence de la respiration, et c’est pourquoi l’individu qui a peur se met à haleter. Un troisième ordre est transmis aux différents endroits du corps afin de réduire la brillance de l’épiderme, et c’est pourquoi celui qui a peur devient pâle. Un autre ordre est transmis au foie afin de lui faire secréter une quantité supplémentaire de sucre comme stock de sécurité, et ainsi, si on procède à l’analyse du sang de quelqu’un qui a peur, on constate la présence d’un volume de trois cents milligramme de sucre supplémentaires par litre. La dernière instruction est transmise pour la sécrétion de l’hormone de coagulation qui rend le sang plus visqueux. Nous savons que le sang peut se présenter sous deux états: fluide comme de l’eau, ou visqueux comme du cuivre fondu. En périodes de crises, l’hormone de coagulation secrète une substance qui coagule le sang. Tout ce processus s’est déroulé en quelques secondes seulement.
  Posons-nous maintenant la question qui a fait dire au prophète, paix et bénédictions sur lui, de laisser la tête de l’animal reliée au corps lors de son immolation. Tout simplement, parce qu’après cette immolation, le cœur doit encore remplir une fonction essentielle qui consiste à vider le corps de l’animal de tout son sang, fluide pollué en partie par divers déchets de l’organisme, et par conséquent impropre à la consommation humaine. Mais si la tête n’est plus reliée au corps, le phénomène chargé d’augmenter les pulsations cardiaques à cent quatre vingt battements par minute ne peut avoir lieu, et le cœur continue à battre à quatre vingt battements par minute, rythme qui ne peut évacuer toute la quantité de sang du corps de l’animal. Un animal immolé de cette façon présente une chair bleuâtre, signe de présence de sang contenant des déchets organiques non évacué du corps. Pour saigner complètement l’animal, il est donc nécessaire que le cœur augmente le nombre de pulsations à cent quatre vingt par minute, et pour avoir ce rythme, il est indispensable de déclencher le système de secours qui est l’œil, le cerveau, la glande pituitaire, les glandes surrénales et les instructions qu’elles génèrent. Tout ceci est une forme de préscience des phénomènes scientifiques à venir.

2 – La stabilité de la pluviométrie dans le monde :

  Il existe une autre préscience d’un phénomène scientifique recueillie dans la tradition prophétique (sunna). Le prophète, paix et bénédictions sur lui, est l’auteur de paroles extraordinaires. Par exemple, nous savons tous qu’actuellement, la pluviométrie est régulièrement mesurée à travers le monde. Il suffit d’allumer la télévision pour s’informer de la météorologie d’une ville, d’une région ou d’un pays, et de prendre connaissance de leur pluviométrie. Si l’on additionne la quantité de pluies tombées durant une année sur le monde entier, on s’étonne de constater que les quantités de pluies tombées sur l’ensemble de la planète sont toujours les mêmes d’année en année à travers l’histoire, et ces quantités n’augmentent ni ne diminuent jamais. Elles sont cependant diversement réparties à travers le monde, et c’est pourquoi on remarque des fois des sècheresses en Europe, des fois en Asie, des fois en Afrique, des fois au Moyen-Orient alors qu’ailleurs les inondations sont catastrophiques. Les inondations et les sécheresses sont diversement réparties, mais la pluviométrie est toujours la même, stable, sans excédent et sans déficit.   Qu’en a dit le prophète, paix et bénédictions sur lui ?

(( Il n’existe pas d’année plus pluvieuse qu’une autre. ))

(Tradition orale tirée du Jami’, d’après Ibn-Messaoud).

  Nous savons tous qu’aujourd’hui, la région du Roub’-al-khali en Arabie Séoudite, est un désert. Des fouilles dans cette région ont mis en évidence des ruines de cités florissantes et de terres jadis cultivées. A une certaine époque, ce Roub’-al-khali était constitué de verts pâturages et de cours d’eau. Ce sont des fossiles qui ont révélé ces réalités: des villes et des terres agricoles ont été dévastées. Qu’en dit le prophète, paix et bénédictions sur lui ?

(( La dernière heure n’interviendra que lorsque les terres arabes redeviendront des pâturages parcourus de cours d’eau. ))

(Tradition orale authentique, recueillie par Mouslim).

L’attestation divine en faveur de son noble prophète :

  Nous avons vu que la préscience d’un phénomène scientifique se distingue du miracle tout court. Si ce dernier consiste en la suspension momentanée des effets des lois universelles en telle ou telle circonstance par le Créateur lui-même, quelques unes des références qui sont au nombre d’un millier à peu près dans le texte coranique ont été vérifiées plus d’un millier d’années plus tard par la science humaine ; c’est ce qu’on appelle préscience miraculeuse de phénomènes scientifiques à observer ou à découvrir des siècles plus tard.
  Toujours est-il que l’attestation du Créateur Lui-même au profit de son prophète, le maître des prophètes et des messagers, réside dans les mille trois cents versets coraniques qui traitent des phénomènes de la création.

La préscience de quelques phénomènes scientifiques futurs dans le coran :

1 - Chaque mer possède ses particularités distinctives :

  Considérons ces versets du coran :

( Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer ; il y a entre elles une barrière qu’elles ne dépassent pas. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? )

(Coran, sourate 55, le Clément, versets 19 à 21).

  Lorsque l’homme est monté dans l’espace et a commencé à photographier la terre, il a remarqué des lignes entre les mers adjacentes.   Ce ne sont pas à proprement parler des lignes, mais ce sont des nuances colorées de part et d’autre d’une sorte de frontière entre elles, au niveau du détroit de Gibraltar entre la mer Méditerranée et l’océan Atlantique ; entre la mer Noire et la Méditerranée au niveau du Bosphore ; le même phénomène entre la mer Rouge et la mer d’Arabie ; un autre encore entre les océans Atlantique et Pacifique ; et ainsi de suite entre deux mers adjacentes où on distingue une différence de coloris. Un grand océanographe allemand a étudié le phénomène pendant dix ans. Une fois, à Bab-el Mandeb, il a jeté des morceaux de papier et s’est mis à les observer. Ces morceaux de papiers n’ont jamais pu passer dans la mer d’Arabie, exactement comme si un mur se dressait entre les deux mers. Je possède des photos très précises sur cette sorte de mur ? Comment se présente-t-il ? Il confirme que les eaux de la mer rouge ne peuvent se mélanger aux eaux de la mer d’Arabie, et les eaux de cette dernière ne peuvent se mélanger à celles de l’océan indien, que celles de la Méditerranée ne peuvent se mélanger à celles de l’Atlantique, et ainsi de suite, phénomène qui vient confirmer la Parole de Dieu en Ses versets :

( Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer ; il y a entre elles une barrière qu’elles ne dépassent pas. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? )

(Coran, sourate 55, le Clément, versets 19 à 21).

  Ces versets avaient longtemps étonné les savants jusqu’à ce ces derniers découvrent que chaque mer possède ses particularités, son degré de salinité, une densité spécifique de ses eaux, leur température, et tout ce qui distingue l’une des autres. Le fait est que les eaux de l’une ne peuvent se mélanger à celles de l’autre.

2 – La barrière entre les eaux salées et les eaux douces :

  Il y a autre chose également dans les versets suivants :

( Et c’est Lui qui donne libre cours aux deux mers ; l’une, douce, rafraichissante, et l’autre salée, amère. Et Il assigne entre les deux une zone intermédiaire et un barrage infranchissable. )

(Coran, sourate 25, le discernement, verset 53).

  Des découvertes récentes ont confirmé la présence d’eau douce dans les mers, et ainsi, dans la région du Golfe, des bateaux vont chercher de l’eau douce au large en pleine mer, eau douce qui jaillit de sources sous marines. De même, ces sources agissent comme des barrières contre les eaux salées qui les environnent de toutes parts. La côte syrienne comporte plusieurs de ces sources marines d’eau douce. C’est un autre exemple de préscience d’un phénomène scientifique du noble coran.

( Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer. )

(Coran, sourate 55, le Clément, versets 19).

3 - La profondeur confirme la rotondité de la terre :

  La terre est un globe ; dans le noble coran, on peut lire :

( … Ils viendront vers toi à pieds et sur toute monture, venant de tout lieu profond. )

(Coran, sourate 22, le pèlerinage, extrait du verset 27).

  Le coran ne dit pas ‘éloigné’, car l’éloignement se conçoit en ligne droite. Par contre, la notion de profondeur suggère une ligne courbe ; c’est encore une référence.

4 - La rotation de la terre :

  Considérons l’exemple suivant dans un verset coranique :

( Le soleil ne peut rattraper la lune, ni la nuit devancer le jour, et chacun vogue dans une orbite. )

(Coran, sourate 36, Ya-Sin, verset 40).

  C’est le même schéma qui commence avec l’atome que l’œil ne peut percevoir et se termine avec la galaxie, chaque élément se déplace dans une orbite qui lui est propre, comme le précise Dieu Tout Puissant :

(… et chacun vogue dans une orbite. )

(Coran, sourate 36, Ya-Sin, extrait du verset 40).

5 - L’embryologie :

  De nos jours, l’embryologie a connu un développement extraordinaire, et il s’avère que le choix du sexe de l’embryon n’est nullement déterminé par l’ovule, mais bien par le spermatozoïde, c’est ce que souligne le verset coranique suivant :

( Et que c’est Lui qui a créé les deux éléments du couple, le mâle et la femelle, d’une goutte de sperme quand elle est émise. )

(Coran, sourate 53, l’étoile, versets 45 et 46).

  Il n’a pas dit ‘d’un ovule’, mais bien d’une goutte de sperme, référence très précise en matière d’embryologie. Le coran est ainsi un précurseur en la matière.

6 - La formation osseuse comme étape précédant celle de la chair :

  Un grand embryologiste britannique est entré une fois dans la salle de cour d’une université et a prononcé une phrase qui trahit une grande vanité. Il annonça : « J’ai découvert hier une réalité inédite ; j’ai découvert que dans la formation du corps, les os se développent en premier, et la chair ensuite ; et c’est le contraire de ce qu’affirment tous les autres savants dans le monde.    Jusqu’à maintenant, les savants affirmaient que la chair se formait d’abord, ensuite les os. » Un étudiant d’origine pakistanaise leva la main et annonça : « Ce que vous venez d’affirmer est exactement ce qui est repris dans notre livre sacré. » Le professeur se fâcha, s’empêtra, puis lança à l’étudiant : « Prouvez-moi ce que vous affirmez. » Le lendemain, l’étudiant ramena une exégèse anglaise du coran où on pouvait lire :

( Ensuite Nous avons fait de la goutte de sperme une adhérence, et de l’adhérence Nous avons créé un embryon, puis de cet embryon Nous avons créé des os, et Nous avons revêtu les os de chair. Ensuite Nous l’avons transformé en une tout autre créature. Gloire à Dieu, le Meilleur des Créateurs. )

(Coran, sourate 23, les croyants, verset 14).

  Le professeur prit connaissance de ce verset et ne put que reconnaître la véracité de ce phénomène scientifique décrit mille quatre cents ans plus tôt dans le noble coran.
  Ce qui est surprenant dans ce livre sacré qu’est le noble coran, c’est qu’il regorge de références extraordinaires dans pratiquement tous les domaines du savoir. C’est pourquoi nous profitons de cette date anniversaire du voyage nocturne et de l’ascension céleste de notre prophète, paix et bénédictions sur lui, pour insister sur la distinction qui existe entre un miracle, phénomène nécessitant l’annihilation temporaire et circonstancielle des effets des lois universelles, et la préscience de phénomènes scientifiques qui constitue une annonce précédant la découverte et l’observation d’un phénomène scientifique plus de mille ans à l’avance, ce qui constitue en soi la preuve que c’est Le Créateur des cieux et de la terre qui est l’Auteur de ce Livre Sacré. La conformité de la Création avec le noble coran est prodigieuse.

7 - L’interpénétration de la nuit et du jour :

  Considérons encore cet exemple.

( Et c’est Lui qui a étendu la terre… )

(Coran, sourate 13, le tonnerre, extrait du verset 3).

  A part le globe, il n’existe aucune figure géométrique dans laquelle les lignes s’étendent à l’infini ; dans le cube, les lignes subissent des cassures et forment des angles entre elles ; dans le triangle également ainsi que dans le polyèdre et dans le disque. N’importe quelle figure géométrique possède des angles, à part le globe. Considérons l’annonce du coran :

( Et c’est Lui qui a étendu la terre… )

(Coran, sourate 13, le tonnerre, extrait du verset 3).

  Voyons maintenant quand s’interpénètrent le jour et la nuit, et quand s’interpénètrent la lumière et l’obscurité.
Si on prend une source lumineuse, une lampe par exemple, et qu’on lui fasse illuminer n’importe quelle figure géométrique ; si c’est un cube qu’on fait tourner, la lumière vient frapper un côté, puis un autre de façon brusque, d’un seul coup, car les rayons parcourent une ligne droite et rencontrent des angles. Ce n’est qu’avec un globe tournant que les rayons lumineux continuent d’illuminer sans trouver d’angle, permettant à la lumière et à l’obscurité de s’interpénétrer progressivement. C’est ce qu’affirme le coran ci-après :

( N’as-tu pas vu que Dieu fait pénétrer la nuit dans le jour, et qu’Il fait pénétrer le jour dans la nuit…)

(Coran, sourate 31, Loqman, extrait du verset 29).

  On constate qu’entre le crépuscule et la nuit close, il y a une interpénétration progressive. Au crépuscule, la lumière et plus importante que l’obscurité, puis, progressivement, c’est l’inverse qui se produit jusqu’à l’obscurité totale. A l’aurore, c’est le contraire qui se produit jusqu’au lever du soleil. Cette interpénétration de la lumière et de l’obscurité constitue la preuve de la rotondité de la terre.
  Il y a dans le noble coran des références très précises à des phénomènes scientifiques non observés et non découverts, et ces références constituent des annonces précédant les découvertes et les observations plusieurs siècles à l’avance, et ce qui est arrivé au prophète durant le voyage nocturne et l’ascension des cieux, c’est soit la préscience d’un phénomène scientifique non encore découvert, mais à venir (téléportation…), soit un miracle qui consiste en l’annihilation temporaire et circonstancielle des effets des lois universelles.

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